L'art tchèque


L’histoire de l’art tchèque est riche et diversifiée, s’étendant de la préhistoire à l’ère moderne. Voici un résumé des éléments clés en commençant par le Moyen-Age.




Période gothique internationale : Sous le règne de Charles IV, Prague devint un centre artistique important. Le maître Théodoric décora la chapelle de la Sainte-Croix du château de Karlštejn. C'est à cette époque que fut construit le célèbre pont de Prague.


Renaissance et baroque : La Renaissance vit un art techniquement plus réaliste grâce aux nouvelles techniques. La Bohême devint protestantes mais après la guerre de Trente Ans, le Royaume fut occupé par les catholiques Habsbourg d'Autriche qui pratiqua la germanisation malgré cela des artistes comme Vaclav Reiner, Peter Brandl et Jan Kupecky.   


19e siècle : Le nationalisme tchèque influença les arts, avec des artistes comme Josef Mánes et Mikoláš Aleš contribuant au renouveau national et linguistique et au développement d’un sentiment d’identité nationale. Les artistes s'intéressèrent au folklore, à la vie quotidienne et à l'Histoire de leur pays avant l'occupation autrichienne. La création du musée national fut un tournant pour la culture tchèque.


20e siècle : Des artistes de renom comme Alfons Mucha et František Kupka émergèrent et acquirent une renommée internationale. L’entre-deux-guerres fut marqué par le cubisme et le surréalisme, avec des contributions d’artistes comme Emil Filla et Toyen. Les œuvres de Malva Schalek rappelèrent les horreurs de la Shoah.


Groupe 42 : Dans les années 1940 et 1950, le Groupe 42, un collectif d’artistes, d’écrivains et de théoriciens, se concentra sur la vie urbaine moderne et les expériences quotidiennes, influençant le paysage culturel de l’après-guerre en Tchécoslovaquie.


L'ère communiste d'après-guerre : Les artistes durent faire face à de nombreux défis, mais ils  apportèrent également une contribution significative au monde de l'art. en effet, après la prise du pouvoir par les communistes en 1948, une censure politique sévère fut imposée. Les éditeurs privés furent remplacés par des entités contrôlées par l'État et les genres jugés inappropriés, tels que les westerns et les livres d'aventures, furent éliminés. Le régime mettait l'accent sur le réalisme social et la littérature pour enfants, considérant les enfants comme l'avenir de l'État communiste. En conséquence, de nombreux illustrateurs comme par exemple Mirko Hanak  travaillèrent sur des livres et des magazines pour enfants. Malgré ces restrictions, les illustrateurs trouvèrent des moyens d'innover dans les limites du système. Certains, comme Jiří Trnka et Zdeněk Miler, qui créèrent des personnages populaires. La résilience, le talent et la créativité de ces artistes ont laissé une empreinte durable sur la culture tchèque.


Révolution de velours : Depuis la Révolution de velours de 1989, l’art tchèque continue de prospérer, avec une scène contemporaine dynamique qui comprend diverses formes d’arts visuels et plastiques.



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